Découvrez le parcours inspirant de Quentin Pierson, jeune entrepreneur de 26 ans, et gérant du restaurant Les Toqués du Goût à Rambervillers.
Entre passion pour la cuisine locale, animations conviviales et projets d’avenir, Quentin partage avec nous sa vision pour dynamiser le patrimoine culinaire de Rambervillers.
Pouvez-vous vous présenter et nous raconter votre parcours ?
Je m’appelle Quentin Pierson, j’ai 26 ans et je suis le gérant des Toqués du Goût depuis un an et demi. J’ai toujours travaillé dans la restauration en tant que salarié pendant une dizaine d’années. J’ai débuté ma carrière comme apprenti en cuisine au Relais Vosgien chez Mme Thénot, où j’ai travaillé six ans. Après avoir été chef cuisinier pendant quatre ans au restaurant Passaggio à Baccarat, j’ai pris la décision de me lancer à mon compte et de reprendre le restaurant La Coupole.
Pourquoi avoir choisi de reprendre ce restaurant emblématique de Rambervillers ?
J’ai visité plusieurs établissements à Raon-l’Étape et à Rambervillers. J’étais déterminé à devenir indépendant, et mon comptable m’a recommandé de visiter La Coupole. C’était l’opportunité parfaite : tout était déjà prêt, avec le matériel nécessaire pour démarrer rapidement. J’ai saisi ma chance et ouvert le restaurant le 12 juillet de l’année dernière, après quelques travaux de rafraîchissement.
J’ai été bien accompagné dans mes démarches par mon expert-comptable et mon banquier, qui m’ont aidé à concrétiser ce projet. Le Club Rambervillers Territoire d’Entreprises m’a aussi orienté vers les bons contacts.
Quant au nom du restaurant, Les Toqués du Goût, je voulais quelque chose de marrant et attirant. La tête de veau étant le plat phare, j’ai voulu faire un clin d’œil avec un logo représentant une tête de veau portant une toque de chef. En reprenant ce restaurant, j’ai également hérité de la tradition culinaire rambuvetaise. Les gens viennent de loin pour déguster ce plat, qui fait véritablement partie du patrimoine local. Lors de la Foire à la Tête de Veau, les réservations se remplissent à une vitesse incroyable. Je ne pouvais pas ignorer un tel engouement pour ce plat. J’ai donc travaillé la recette pour offrir une version fidèle à l’originale, disponible toute l’année.
En parallèle, nous renouvelons régulièrement le reste de la carte. Et pour ajouter une petite touche conviviale, j’ouvre aussi le bar le jeudi matin.
Pensez-vous que le territoire est attractif ?
Oui, le territoire a un fort potentiel, mais il n’est pas encore suffisamment exploité. Il manque des restaurants ouverts le week-end, pourtant la demande est bien présente. Les commerçants locaux sont très solidaires, ce qui est un vrai moteur pour dynamiser le secteur.
De mon côté, le restaurant affiche souvent complet les week-ends. Depuis que j’ai pris un apprenti, j’organise une animation par mois, comme des soirées karaoké ou des concerts et les réservations se remplissent en deux jours dès que l’événement est annoncé sur les réseaux sociaux.
Afin de pouvoir répondre à cette forte demande, je recherche actuellement une apprentie serveuse et un extra pour les week-ends. Je forme le personnel sur place, ce qui est un atout pour ceux qui souhaitent se lancer dans le métier.
Quels sont vos projets futurs pour développer votre activité ?
Je travaille déjà beaucoup avec des producteurs locaux, et je souhaite intensifier ces partenariats. Nous avons la chance d’avoir une offre locale très riche, que ce soit la viande de la Ferme de la Blonde, les légumes et les escargots de Croque Nature, à Romont, le miel, ou encore les œufs et les bières artisanales.
Je souhaite continuer à valoriser ces produits et investir progressivement dans du nouveau matériel.